
La police de Kinshasa a annoncé une série d’arrestations suite à des opérations de bouclage menées, le mardi 4 mars 2025, dans plusieurs communes de la capitale.
Parmi les personnes interpellées figurent des criminels présumés responsables de plusieurs braquages récents, dont ceux ayant coûté la vie à un policier devant un supermarché à Matete, et ceux impliqués dans le braquage du Lounge Bar du boxeur Martin Bakole, situé à Lingwala.
« Parmi ces malfrats, 10 sont présumés auteurs de récents braquages, y compris ceux qui auraient tué un policier devant un supermarché dans la commune de Matete », a déclaré l’inspection provinciale de la police.
Une audience foraine est prévue ce mercredi sur la place des Huileries, à proximité du Lounge Bar de Martin Bakole, afin que les suspects répondent de leurs actes.
« Une audience foraine est envisagée ce mercredi, sur l’un des lieux ayant été le théâtre d’un braquage, pour que ces présumés criminels répondent de leurs actes », a ajouté la police.
Les suspects ont été appréhendés dans différentes communes de Kinshasa, notamment à Ngaliema, Limete et dans le district de la Tshangu.
« Parmi eux, des membres de gangs qui sèment la terreur à Lalou, dans le quartier Nfinda (Ngaliema), à Kingabwa (Limete) et dans d’autres zones de la Tshangu », a précisé la source policière.
Ces dernières semaines, des images de braquages ont circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation de la population. Les braquages du supermarché Kin Marché à Matete et du Lounge Bar de Martin Bakole à Lingwala ont particulièrement marqué les esprits, car ils ont été filmés par des caméras de surveillance ou des passants.
2025.3.4 Nord-Kivu : des inconnus tuent 3 personnes dont 2 militaires à Beni
Trois personnes ont été tuées par des inconnus en pleine ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu. Les corps des victimes, dont deux soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été retrouvés en commune Bungulu plus précisément dans les quartiers Mambango et Kanzulinzuli, a constaté le reporter de 7SUR7.CD le matin de ce mardi 04 mars 2025.
D’après le chef du quartier Mambango, qui a été abordé, deux armes ont été emportées par les inconnus qui ont commis ces dégâts humains.
“Dans le quartier Mambango, il y a eu découverte de deux corps des soldats FARDC en cellule Ituli. Ils ont été tués par des inconnus aux heures tardives du lundi. Leurs armes ont été emportées et jusqu’à présent, elles restent introuvables. Voilà, ça fait peur, car ces armes constituent un danger pour la population”, a fait savoir le chef du quartier Mambango, Paluku Lisasa.
La société civile locale appelle, cependant, les habitants à la vigilance et à dénoncer toute personne qui détiendrait les armes de guerre emportées.
“Nous lançons un appel à la population d’être vigilante. Elle doit faciliter les services de sécurité à trouver ces armes qui constituent déjà le danger. Si vous êtes en possession des engins de guerre, c’est mieux de le remettre entre les mains des chefs de base qui, à leur tour, vont les déposer aux autorités militaires les plus proches”, a exhorté Prince Muthengya, président de la société civile du quartier Mambango.
Loin de là, pendant ce temps, c’est un autre corps d’un homme âgé d’une vingtaine d’années qui a été retrouvé dans un hôtel en décomposition au quartier Kanzulinzuli.
Selon les sources officielles sur place, qui sont allées mener des enquêtes, l’infortuné aurait été tué par des inconnus. Son corps a été retrouvé sous l’un des lits dudit hôtel.
Face à la montée en flèche de la criminalité urbaine, la société civile à travers son président maître Pépin Kavotha, appelle les autorités compétentes à doubler les efforts pour dénicher des bandits armés inconnus qui insécurisent la population.
Pour rappel, un enseignant a été tué dans la même ville dans la nuit du samedi au dimanche dernier par des hommes armés inconnus. Cette situation est à la base de la paralysie d’activités scolaires dans tout le réseau éducatif ce mardi.
2025.3.4 Sud-Kivu : La Croix-Rouge inhume une vingtaine de corps, dont 17 victimes des explosions lors du meeting de l’AFC/M23
La Croix-Rouge a procédé ce 4 mars 2025 à Bukavu (Sud-Kivu) à l’inhumation de plusieurs victimes des violences récentes, dont 17 personnes tuées dans deux explosions survenues lors du meeting de l’AFC/M23 à la place de l’Indépendance.
Selon des sources de l’AFC/M23, 17 corps ont été enterrés, incluant 11 personnes mortes sur le coup et plusieurs autres blessés ayant succombé après leur évacuation vers les structures sanitaires. Toutefois, des divergences subsistent quant au lieu d’inhumation. Des témoins affirment que seuls 7 corps ont été enterrés au cimetière de Musigiko, tandis que les autres auraient été remis aux familles.
“Après la messe de requiem célébrée à l’hôpital général de référence de Bukavu, 7 corps ont été inhumés au cimetière de Musigiko. Les autres ont été récupérés par leurs proches”, témoigne une source locale.
Deux explosions ont frappé le meeting de l’AFC/M23 à Bukavu, provoquant un lourd bilan humain. Initialement, 11 morts et 65 blessés avaient été recensés, mais ce nombre n’a cessé d’augmenter, atteignant finalement 17 décès.
En parallèle, ce 4 mars, 10 autres corps de personnes tuées par balles dans la ville ont également été inhumés par la Croix-Rouge.
2025.3.4 RDC: dix morts dans des affrontements entre deux factions des miliciens wazalendo à Butembo
Au moins dix miliciens sont morts lors des affrontements qui ont opposé la nuit du lundi à ce mardi 4 mars, deux groupes des miliciens wazalendo à Butembo (Nord-Kivu), apprend ACTUALITE.CD de la société civile de Kimemi, l’une de quatre communes de la ville où ont vécu les affrontements. Selon notre source, ces combats à l’armes lourdes et légères ont opposé, entre 0 heures et 3 heures locales, le groupe installé au Mont Tabor, dans la concession de l’Université catholique du Graben (UCG) au groupe présent à quelque hauteur de là, à Mavina, dans le quartier de Malende. A en croire la société civile de Kimemi, c’est le groupe de Mavina qui a lancé un assaut contre la position de ceux de Tabor, en représailles à l’incendie, la veille, de leur campement.
La société civile de Kimemi avance un bilan de 10 miliciens tués de part et d’autre, et plusieurs blessés dispersés dans des structures sanitaires périphériques pour dissimuler le dégât humain de ces affrontements.
Ce mardi matin, les habitants ont croisé au corps quatre corps sans vie, des jeunes présumés miliciens du groupe de Mavina, abandonné entre le site de l’UCG et de la clinique universitaire de horizon. Des photos qui font le tour des réseaux sociaux montrent des jeunes ligotés avant d’être abattus.
Ces affrontements ont créé une panique dans le chef des habitants des quartiers environnants notamment Vutsundo, Vusenzera, Katsya, Vukondi et Nduko, surtout dans une ville où les populations s’inquiètent de l’avancée des rebelles du M23 vers leur entité.
La société civile de Kimemi parle des affrontements de trop entre ces deux factions des miliciens. Dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD, Jackson Bwahasa note que leur “rivalité devient une menace permanente à la sécurité des populations des quartiers environnants ainsi que des malades des structures de la zone”. La société civile accuse les autorités “d’inaction et de laisser pourrir la situation” en observant impuissamment ces deux groupes s’affronter régulièrement dans la ville alors qu’ils sont censés, d’après la société civile, se retrouver sur la ligne de front.
La société demande aux autorités de les traquer, à l’Eglise catholique de les déloger de la concession de son université de l’UCG en vue de garantir la sécurité des habitants.
Jusque là, aucune autorité ne s’est prononcée à ce sujet.
2025.3.4 Beni : deux militaires tués et leurs armes emportés par des inconnus à Mambango
Deux soldats des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont été tués par des hommes non autrement identifiés à Mambango, quartier où se situe le plus grand camp militaire en ville de Beni, dans la commune de Bungulu, au Nord-Kivu. Les faits ont eu lieu dans la nuit du lundi à ce mardi 4 mars, rapporte Jean Baptiste Lisasa, chef dudit quartier.
C’est tôt le matin de ce mardi que les corps de ces soldats ont été retrouvés gisant au sol, renchérit cette autorité locale. Les corps des victimes portaient des traces d’armes blanches. Leurs armes ont été emportées.
“Nous avons entendu des coups de balles et le matin nous constatons la mort de deux militaires. Les traces des couteaux sont visibles sur les corps et personne ne sait identifier les auteurs de cet acte ignoble. Les corps des victimes ont été ramenés au camp militaire en attendant la suite des funérailles, alors que les armes sont sans trace. Des chargeurs garnis ont toutefois été abandonnés sur le lieu du crime”, a indiqué à ACTUALITE.CD, le chef du quartier Mambango.
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